RIVESALTES-FICTIONS / QUESTION SUIVANTE

du 06 au 14 novembre 2014

NTH8 – Lyon (69)

25 octobre 2014

Musée de l’Histoire de l’Immigration – Paris (75)
CRÉATION

14 mai 2014

Centre Culturel Charlie Chaplin – Vaulx-en-Velin (69)
AVANT-PREMIÈRE

     

VINCENT BADY / MARION LECHEVALLIER

ÉQUIPE DE CRÉATION

texte et mise en scène : Vincent Bady
avec Marion Lechevallier et Vincent Bady
collaboration artistique : Sylvie Mongin-Algan

vidéo : Marion Lechevallier
lumières : Julie-Lola Lanteri-Cravet
scénographie : Charles Boinot
son : Cédric Chaumeron
photos : Lorenzo Papace

Pour l’écriture de « Rivesaltes fictions / Question suivante », Vincent Bady est lauréat 2014 des « Journées de Lyon des auteurs de théâtre » et prix Jean-Jacques Lerrant. Vincent Bady a également reçu, pour l’écriture du triptyque, une aide du CNL/Centre National du Livre.

Production Les Trois-Huit, compagnie de théâtre au NTH8/Nouveau Théâtre du 8e – Lyon.
Coproductions Centre Culturel Charlie Chaplin de Vaux-en-Velin (69) et Musée de l’Histoire de l’Immigration (75). Avec la participation artistique de l’ENSATT.
Spectacle créé le 25 octobre 2014 au Musée de l’Histoire de l’Immigration – Paris (75).

 

 

TRIPTYQUE

 

Après Europe ne se souvient plus et Zone de vie, Vincent Bady écrit et met en scène Rivesaltes-fictions / Question suivante, troisième volet d’un triptyque sur l’accueil des Étrangers en france.

 

Rivesaltes-Fictions/Question suivante raconte un trajet dans les décombres historiques et les traces imaginaires d’un camp militaire de Languedoc-Roussillon qui, de 1940 à 2007, a servi à interner successivement plusieurs catégories d’étrangers : espagnols fuyant la guerre civile; juifs et tsiganes; « collabos »; harkis et plus récemment étrangers sans-papiers au centre de rétention administrative.

 

Le spectacle ne vise pas à restituer une histoire chronologique du lieu mais à travailler la mémoire qui en reste, comme un bloc de traces enchevêtrées, fragmentaires. Dans les décombres actuelles du camp, il cherche à faire glisser les unes sur les autres les images du passé et du présent afin de questionner nos représentations d’un camp comme celui de Rivesaltes qui a perduré jusqu’à récemment. L’écriture mêle les documents, les témoignages réels et reconstruits, elle reconstitue des moments de l’histoire singulière de personnes internées, elle fait parler des témoins indirects (habitants voisins du camp, employés d’organismes ou de services attachés), elle travaille les formes de la communication et du discours politiques sur l’histoire du camp. Elle explore l’imaginaire lié à la mémoire d’un lieu d’infamie.

 

 


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