LES CRIS – Christina Mirjol

du 02 au 03 décembre 2004

Théâtre de Bourg-en-Bresse (01)

14 décembre 2004

L’Amphithéâtre – Pont-de-Claix (38)

du 26 au 28 novembre 2004

NTH8 – Lyon (69)

30 novembre 2004

Centre Culturel Théo Argence – St Priest (69)

du 05 au 06 février 2004

Théâtre de Roanne (42)

du 22 au 03 janvier 2004

NTH8 – Lyon (69)
CRÉATION

CHRISTINA MIRJOL / SYLVIE MONGIN-ALGAN

ÉQUIPE DE CRÉATION

texte : Christina Mirjol
mise en scène : Sylvie Mongin-Algan
avec : Vincent Bady, Anne de Boissy, Pierre-Jean Etienne, Valérie Leroux, Frédérique Mille, Guy Naigeon, Stéphane Naigeon, Hélène Pierre
musique orginale : Philippe Moënne-Loccoz
musiciens clavéristes : Véronique Dubin, Jean-Luc Simon
scénographie et vidéo : Patrick Bugeia
costumes : Christian Burle
assistante : Marie Odin
lumières : Michel Paulet
régie : Sébastien Revel, Magali Foubert, Clément Vercelletto

 

Production Les Trois-Huit, compagnie de théâtre au NTH8/Nouveau Théâtre du 8e – Lyon. Coproduction : Théâtre de Roanne, MIA (Musiques Inventives d’Annecy) avec le soutien de la SPEDIDAM, des Journées de Lyon des Auteurs de théâtre, de la Ferme du Vinatier, de la Région Rhône-Alpes et du Réseau des Villes. Le spectacle a reçu l’Aide à la création d’œuvres dramatiques du Ministère de la Culture.

 

 

Bref retour sur le spectacle Les Cris,
Et afin de partager mon émotion.

 

Mille mercis pour tous ces Cris et entre autres,
A Vincent, pour les jambes coupées de l’Aîné, du Condamné, tous ses bûcherons. A Anne, pour les larmes antiques de Violaine, de Malika, le rire glacé du spectateur devant la femme au téléphone, etc…et pour toute la sémantique de ses gestes… A Pierre-Jean, pour le visage angélique du soldat et pour tous ses autres visages…tellement expressifs… A Valérie, pour une voix et plus précisément pour sa voix dans ce cri où j’entends « fourbir » venir du fond des âges, la voix de la vielle, etc… A Frédérique, pour le ton léger, espiègle et épique de l’écrivain, sa présence indispensable de témoin…A Guy, dont les apparitions sont à elles-seules un univers dans quoi on ne sait plus s’il faut rire ou pleurer, le piétinement du couché, les bretelles de l’homme sans ticket : un monde…A Stéphane, pour le cri n°49 que j’ai dans la tête depuis si longtemps, si les flics et tout le reste… A Hélène, pour Gisèle sur sa chaise à roulette irrésistible, l’impitoyable onctuosité du chasseur, le hoquet de l’Exclue, etc…A Philippe, Véronique et Jean-Luc pour leurs images sonores, le noir, d’une noirceur ancestrale : véritable apparition à la place du verbe…et dans tout le spectacle une véritable sémantique musicale…A Patrick, Christian, Michel, Sébastien qui donnent à voir ce magnifique espace à la fois circulaire et en étoile, où entrent et sortent d’étranges comètes (certains costumes oscillent dans ma tête entre l’astre et l’astronaute)…dans un ciel constellé d’écrans de télévision… A Sylvie enfin, qui avant de les céder, a fait siens tous ces cris, avec une telle intelligence et une telle sensibilité, que j’en demeure éblouie et bouleversée.

Christina Mirjol

 

 


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