VINCENT BADY

# Les naissances Veillée de Noël

ÉQUIPE DE CRÉATION
de Vincent Bady
avec Guy Naigeon, Vincent Bady, un cuisinier, Anne-Marie Pascoli, l’équipe des Trois-Huit.

Avant première du feuilleton théâtrale sur les Naissances.

Spectacle, repas, exposition parade de créatures d’origines diverses, de plus ou moins divins enfants, de nouveaux-nés humains trop humains, d’individus quelque peu malme-nés. Il y aura le Tombé du ciel, l’Entre-deux sexes, le Deux fois né, le Sorti d’une cuisse, la Pièce de rechange, le Champignon d’éprouvette, le Clone de son père, l’Autochtone, l’Écumante marine, l’Illumi-né, la Chair de ma chair, le Fils d’une vierge, le Réincar-né, la Bombinette, le Réfractaire, l’Expulsée du crâne, le Fils de pute, la Créature, le Nouveau – et l’Extermin -Nés…Dans mes histoires de naissance, personne n’a le droit d’oublier la sienne, on se souvient de tout, de celle qu’on dit, décrit, suppute, ou de celle qu’on invente au gré des fantasmes jusqu’à l’obsession.

Vincent Bady.

# Je me souviens Rita Renoir

Texte d’inauguration du Nouveau Théâtre du 8e.
L’histoire rêvée du quartier des États-Unis et la mémoire de ses habitants deviennent la matière d’un poème sur la naissance commune du théâtre et de la ville.

# Tombés du ciel…Naissances 3

ÉQUIPE DE CRÉATION

auteur, metteur en scène : Vincent Bady
chorégraphe : Anne-Marie Pascoli
musicien : Raphaël Polly

avec : Germain Basset, Léa Drouet, Elodie Grumelart, Ibhrim, Abdelslam Laroussi, Douce Mirabaud, Florian Santos, Aurélie Sorrel-Cros
et les danseurs de la compagnie Pascoli : Delphine Dolce, Fred Labrosse, Akiko Kajihara

La compagnie Pascoli développe une recherche chorégraphique en relation et confrontation avec d’autres champs artistiques : littérature, arts plastiques, architecture. Anne-Marie Pascoli participe pleinement à la réflexion sur la danse contemporaine en étant à l’initiative, avec d’autres chorégraphes de la région grenobloise, d’un lieu pour la recherche, la création, la formation, ouvert au plus grand nombre : CitéDanse.

Tombés du ciel… Nouvelle étape du chantier des naissances conçu par Vincent Bady. Un travail de théâtre avec des danseurs, de danse avec des comédiens, pour une hybridation fertile entre danse et théâtre autour d’histoires de filiations extraordinaires, de renaissances inouïes, d’animaux prolifiques, de cordons pas tout à fait tranchés. Trois soirées pour présenter ce qui est né d’un laboratoire de trois semaines.

« …Je tombe je tombe je tombe je tombe je tombe je tombe je vois le sol sous moi ça arrive ça arrive bientôt très bientôt c’est là ça y est ça se rapproche à toute allure vous m’entendez quelqu’un m’entend je vous en supplie faites quelque chose faites quelque chose faites un barrage un écran un tapis une pyramide humaine mettez de l’eau détournez une mer un fleuve construisez une piscine étendez un filet un matelas de la mousse du caoutchouc des plumes que je me reçoive en douceur que je me relève que je me récupère laissez-moi cette chance de me recevoir relever récupérer en douceur… »

Vincent Bady

# Mon père l’océan ma mère la lune

ÉQUIPE DE CRÉATION

textes et mise en scène : Vincent Bady
avec Céline Arnaud, Sara Fernandez, Olivier Mesnard, Stéphane Naigeon, Karelle Prugnaud
créatrice univers sonore : Véronique Dubin
lumières : Michel Paulet

Où il est question d’histoires de naissances particulières, celle qui semblent repousser les limites de la vie et de la mort, celles d’aujourd’hui, qui rendent facultatives la copulation papa-maman, celles de jours anciens quand les hommes étaient dieux…

Où il est question de l’accouchement d’un fils. Un mère raconte. Ils repassent ensemble le seuil…La naissance de son fils est pour elle comme une renaissance.

« …Recommence encore une fois raconte la mère, dis le début et le début du début et après et pendant et comment suis sorti de tes cuisses le môme tombé ici-bas jeté de ton ventre dans le bourbier terrestre raconte et surtout n’oublie rien veux tout savoir de ma naissance la chute le trou les cris et le mal du corps aussi ne cache rien du corps en mal du corps qui souffre… »

Vincent Bady