NOTRE CERISAIE – Anton Tchekhov

du 26 au 29 mai 2009

Théâtre de Vénissieux (69)

du 01 au 31 décembre 2008

NTH8 – Lyon (69)

du 01 au 29 février 2008

NTH8 – Lyon (69)

ANTON TCHEKHOV / SYLVIE MONGIN-ALGAN

ÉQUIPE DE CRÉATION

mise en scène : Sylvie Mongin-Algan
assistant à la mise en scène : Luc Vernay

avec : Guy Naigeon : Firs / Alice Robert : Varia / Laetitia Lalle Bi Benie : Douniacha / Florian Santos : Lopakine / Baptiste Jamonneau : Epikhodov / Caroline Gonin : Ania / Anne de Boissy : Lioubov / Vincent Bady : Gaev / Sébastien Valignat : Pichtchick / Matthieu Grenier : Yacha / Aurélien Serre : Trofimov
lumières : Yoann Tivoli, groupe Moi
scénographie : Vincent Delpeux, Yoann Tivoli, groupe Moi
musique : Clément Vercelleto
costumes : Florence Gil
restauration : Les Cosaques du Rhône

Production Les Trois-Huit, compagnie de théâtre au NTH8/Nouveau Théâtre du 8e – Lyon.

 

«- Votre Cerisaie va être vendue à cause des dettes. La vente est fixée au 22 août, mais ne vous inquiétez pas, il y a une issue. Prenez votre Cerisaie et toutes les berges de la rivière, faites-y des lotissements, louez ces lots aux estivants, et vous aurez au bas mot 25 000 roubles par an… Naturellement, il faudra arranger tout cela, démolir les vieux bâti- ments, cette maison qui ne vaut plus rien, abattre la vieille cerisaie…

– Abattre la Cerisaie ? Excusez-moi, mon cher, mais vous n’y comprenez rien.»

 

Avec les habitants de la Cerisaie, sur le vaisseau TCHEKHOV, embarquons-nous pour le plus beau des naufrages.
Pour que la Cerisaie devienne Notre Cerisaie, comme eux il nous faudra simplement
être encore un enfant,
réveiller des souvenirs,
prendre du café jour et nuit,
être un éternel étudiant,
parler, mais avec qui ?
prendre une décision,
éclater en sanglots, ou crier, ou s’évanouir,
organiser une petite fête,
nous taire,
avoir les larmes aux yeux,
abandonner tout, s’en aller bien loin,
regarder la vérité en face,
tomber amoureux,
danser, danser, avoir le coeur qui bat,
rater le train,
porter le coup de hache,
rêver,
révolutionner le monde,
planter un nouveau jardin,
acheter du champagne, à quoi bon pleurer ?
partir,
sangloter,
partir,
quitter pour toujours cette maison,
partir,
entendre les coups de hache contre les troncs d’arbre,
jeter les clés dans le puits,
partir,
être libre comme le vent.

 

Sylvie Mongin-Algan

 

 

 


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